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Notions de physiologie masculine

Physiologie masculine

La verge est composée principalement d'un tissu spongieux, parcouru d'un réseau de fins vaisseaux sanguins. Deux cylindres accolés côte à côte forment la partie supérieure de la verge et lui permettent de s'ancrer sur les os du pubis. Un troisième cylindre, situé en dessous des deux autres, constitue la partie inférieure de la verge et s'élargit au bout pour former le gland. La verge est recouverte d'une peau lâche qui, chez les sujets non circoncis, forme un repli couvrant le gland: le prépuce. Lorsque l'homme est en état d'excitation sexuelle, un système de valve empêche le retour sanguin veineux ce qui provoque un gonflement du tissu spongieux gorgé de sang: la verge devient dure et se met en érection, permettant la pénétration vaginale.

Le scrotum (ou bourses) est l'enveloppe cutanée qui contient les testicules; il est situé derrière la verge. Il est sensible aux stimulations sexuelles et aux variations de la température extérieure. La fonction du scrotum est de maintenir les testicules à la température idéale nécessaire pour leur permettre de produire des spermatozoïdes : quand il se contracte, il maintient les testicules au chaud contre la chaleur du corps; quand il se détend, les testicules peuvent se refroidir.

Les deux testicules sont constitués d'un réseau fin et serré de minuscules canaux contournés et bordés de cellules produisant des spermatozoïdes ou sécrétant des hormones. Chez le fœtus, les testicules se forment dans l'abdomen mais au moment de la naissance, ils ont pris leur place dans les bourses. Si les testicules ne descendent pas, la production de spermatozoïdes est ralentie et c'est une cause d'infertilité.

Pendant l'enfance, les testicules grandissent et certaines cellules commencent à sécréter des androgènes. Les androgènes, dont la testostérone, sont les hormones mâles : elles provoquent l'apparition des caractères sexuels secondaires (la barbe, entre autres). Ces hormones ont aussi pour fonction de stimuler certaines cellules des testicules pour qu'elles produisent des spermatozoïdes. De la puberté jusqu'à un âge souvent avancé, la sécrétion continue des androgènes assure une production constante de spermatozoïdes.

Une fois élaborés, les spermatozoïdes passent dans l'épididyme, un canal pelotonné sur lui même qui coiffe la partie arrière de chaque testicule : là, ils continuent à se développer. Uniquement visibles au microscope, ils se composent, lorsqu'ils sont arrivés à maturité, d'une tête ovale qui contient les chromosomes (le matériel génétique), et d'une longue queue ressemblant à un fouet, qu'on appelle le flagelle, qui leur permet de se propulser avec force et rapidité. Un spermatozoïde met environ 72 jours pour atteindre sa maturité complète. Il passe dans un autre conduit, le canal déférent. Le canal déférent fait suite à l'épididyme et remonte jusqu'à l'arrière de la vessie. A cet endroit il s'élargit forme la vésicule séminale, où les spermatozoïdes sont stockés avant une éjaculation.

Située juste au-dessous de la vessie, la prostate est une glande qui secrète dans l'urètre des substances permettant aux spermatozoïdes de survivre après l'éjaculation. Ces sécrétions se mélangent au flot des spermatozoïdes lorsqu'ils quittent les vésicules séminales, et prennent alors le nom de sperme, ou semence.

Chez l'homme l'urètre possède une double fonction: urinaire en évacuant les urines de la vessie, et génitale puisque c'est la voie de sortie empruntée par le sperme. Pendant la phase d'excitation sexuelle, l'orifice entre la vessie et l'urètre se ferme, évitant ainsi que l'urine ne se mélange au sperme (après une érection, l'homme a besoin d'un court laps de temps pour être de nouveau capable d'uriner).
Au maximum de l'excitation (orgasme), les muscles pelviens se contractent et le sperme est expulsé par l'urètre : c'est l'éjaculation. A chaque éjaculation, des dizaines de millions de spermatozoïdes sont émis, mais un seul d'entre eux parviendra à féconder un ovule.

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